Le Kung Fu
Kung-fu est en Occident le nom généralement donné aux arts martiaux chinois.
Ce terme, transcription de Gong Fu a été introduit en Europe dans les années 1970 pour désigner les films chinois d'arts martiaux.
Ce mot sonnait mieux d'un point de vue phonétique et mnémotechnique à l'oreille des Occidentaux.
Initialement, « Gong » désigne la « maîtrise », le « perfectionnement », la « possession d’un savoir ».
« Fu » représente l’aspect technique et l’énergie humaine investie.
On peut ainsi dire de quelqu'un qu'il possède le gong fu en gastronomie, le gong fu en peinture, ou le gong fu en musique.
Le Wushu
Dans la langue française (ou anglaise), la transcription du mandarin wushu peut désigner les arts martiaux chinois. Mais en Chine, le terme wushu (trad.: ??, simpl.: ??) correspond à l'expression « art martial ».
? (w?) : il désigne ce qui a trait à la guerre, au combat. L'adjectif français « martial » est une traduction tout à fait appropriée.
? ou ? (shù) : les savoirs-faires, les connaissances multiples (médecine, art du combat, art de la guerre, techniques des armes, diplomatie, etc.). Ici, le terme « art » est à comprendre au sens ancien : celui, l'artisan, qui par un apprentissage long et rigoureux possède un métier.
Mais dans la langue française ou les langues chinoises, wushu désigne aussi un sport de combat contemporain, règlementé à partir de 1949 en République populaire de Chine, aussi désigné par « wushu moderne » ou plus récemment « Wushu Sportif ».
Notre style : Le Shaolin Quan
Le style Shaolin quan est généralement considéré comme le premier art martial institutionnalisé.
Selon la légende, Boddhidarma (Damo en chinois) aurait enseigné cet art martial au ve siècle aux moines du temple Shaolin, pour les aider à se défendre des animaux et des brigands qui rodaient autour du monastère.
Au fil des siècles, la pratique des arts martiaux est devenue une partie intégrante de la vie monacale.
Des références à la pratique des arts martiaux à Shaolin apparaissent dans différents genres littéraires de la fin des Ming ; épitaphes de moines guerriers de Shaolin, manuels d'arts martiaux, encyclopédies militaires, écrits historiques, récits de voyages ou de fiction et poésie.
Les méthodes de combat du monastère eurent ultérieurement une grande influence sur le développement des arts martiaux dans d’autres régions asiatiques, comme l’île d'Okinawa et la Corée.
Nous pratiquons les Taolus qui sont des enchaînements codifiés de mouvements qui symbolisent des combats imaginaires. Ces enchaînements sont constitués de techniques de défense et d'attaque, de techniques de renforcement ainsi que de méditation. Ils peuvent se pratiquer à mains nues, avec des armes ou en style imitatif (animaux, homme ivre, etc...)
La pratique de ces taolus amène à un travail de Self Défense via un concept de préparation à la fois psychologique, comportemental et technique permettant de prévenir et/ou appréhender au mieux une situation d'agression.